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1975, 6 avril – Alain Rajotte, 24 ans

  • 22 févr.
  • 2 min de lecture


Meurtre par contrat – Arme à feu

Drummondville, quartier Saint-Pierre – 1 SC

Non élucidé.

Alain Rajotte, un récidiviste de 24 ans, a été assassiné au moment où il rentrait chez lui, au 57 A de la rue Rajotte, à Drummondville. Entre 3h00 et 4h00 de la nuit, le tueur, qui semblait l’avoir attendu, l’a tiré à bout portant alors que Rajotte descendait les quelques marches conduisant à son logement situé au sous-sol. L’entrée était située à l’arrière de l’édifice, ce qui a sans doute facilité la tâche au tireur. « Pour y accéder, il fallait longer la maison de briques, passer entre un garage et l’entrée secondaire de la maison, tourner à droite et descendre dans le sous-sol par un escalier de 6 marches en ciment, escalier recouvert par une entrée lambrissée de déclin d’aluminium. C’est le trajet que Rajotte semble avoir emprunté après avoir stationné son auto dans la rue aux petites heures, hier matin, pour réintégrer son domicile », a précisé Gérald Prince, journaliste pour La Tribune.

On croit que le tueur s’était caché derrière le garage, à environ 4 pieds de l’escalier du logement. Il aurait tiré à quatre reprises. Plus tard, La Tribune a expliqué que la police entretenait trois hypothèses pour expliquer ce meurtre. Premièrement, on cherchait à dresser des liens avec l’affaire René Désilets, tué à coups d’armes à feu et de tournevis dans des circonstances étranges. Ensuite, certains policiers pensaient que la mort de Rajotte pouvait avoir un lien avec la dernière affaire pour laquelle il avait été condamné. En effet, Rajotte avait écopé de 3 mois de prison pour avoir blessé un motard de Sorel au cours d’une altercation survenue à l’hôtel Rocdor. Il avait tiré en direction d’un groupe de motards, blessant l’un d’entre eux à un pied. Il était apparemment devenu de notoriété publique qu’on en voulait à la vie de Rajotte pour cet incident.

Finalement, la troisième hypothèse pouvait avoir un lien avec une autre altercation impliquant Rajotte, cette fois dans un bar de la rue Lindsay. Un individu a été blessé d’un coup de couteau mais personne n’avait voulu porter plainte.

En mars 1977, Le Nouvelliste a brièvement rappelé les circonstances du crime, mais rien n’avait changé. En 1980, le même journal a cette fois laissé entendre que les policiers connaissaient le tueur mais qu’on manquait de preuve pour le traîner en justice. Si on lit bien entre les lignes, l’hypothèse la plus plausible serait celle du motard blessé au pied. Malgré cela, le meurtre de Rajotte n’a jamais été élucidé.

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