1976, 11-12 mars – Michel Bernard, 24 ans; et Gilles Leblanc, 29 ans
- 18 avr.
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Homicide argumentatif – Arme à feu (calibre .12)
Montréal, rue Saint-Denis, hôtel Jacques-Viger – 1 SC
Non élucidé?
Deux jours après le double meurtre de Michel Bernard et Gilles Leblanc, la police a annoncé qu’il ne s’agissait pas d’un règlement de compte, comme on l’avait soupçonné dès le départ. « Selon les enquêteurs dans cette affaire, rien n’avait été planifié. Un stupide argument entre une des victimes et un des meurtriers serait à l’origine du double meurtre. »[1]
Au cours de la dispute, Michel Bernard a été tué le premier d’une balle en plein cœur, alors que Leblanc a été tué à son tour au moment de se porter à sa défense. Selon les autopsies, ils ont tous deux été abattus avec un fusil de calibre .12.
Cependant, quelques mois plus tard, la CECO a appris au public que les deux victimes étaient des hommes de main du clan Dubois.[2]
En avril 1977, Le Nouvelliste est revenu sur le double meurtre, qui n’avait toujours pas été éclairci. Voici comment on a décrit la scène : « Le soir de leur assassinat, les deux hommes ont pris place à l’Index à deux endroits différents, à peu de distance l’un de l’autre. Une violente bagarre éclate sans qu’ils interviennent pour prêter main-forte à l’un ou l’autre des belligérants, mais un individu se dirige bientôt vers le bar où Michel Bernard est assis, inconscient de la menace qui pèse sur lui. « Ne fais pas le fou, s’écrire Gilles Leblanc au suspect dont il guettait les moindres gestes. » Le bruit de la détonation couvre sa voix. Bernard s’écroule, tué d’une balle de calibre .12 qui l’a touché au dos. Son ami brandit un couteau dissimulé dans sa ceinture, mais le tueur, plus rapide, tourne son arme en sa direction. Des projectiles atteignent Leblanc à la figure, au cœur et à l’épaule gauche. »[3]
[1] Dimanche-Matin, 14 mars 1976.
[2] Le Nouvelliste, 3 décembre 1976.
[3] Le Nouvelliste, 11 avril 1977.
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