1976, 1er mars – Marie-Rose Saint-Onge, 44 ans; et Ilda Saint-Onge, 17 ans
- 5 avr.
- 2 min de lecture
Homicide à motif indéterminé – arme blanche (hache)
Ville Saint-Michel, 4146 de la 56e rue – 1 SC
Jean-Paul Lapierre, leur ancien pensionnaire de 34 ans, acquitté pour cause d’aliénation mental.
Au matin du 1er mars 1976, Marie-Rose St-Onge et sa fille Ilda, 17 ans, ont été tuées à coups de hache dans le duplex qu’elles habitaient sur la 56e rue à Ville Saint-Michel. De plus, le double meurtre s’est déroulé sous les yeux de cinq enfants provenant de foyers nourriciers. On a décrit Marie-Rose comme une femme impliquée dans tout ce qui concernait la charité. Elle était devenue une experte du bénévolat. On a également souligné que son mari, qui n’était pas à la maison le jour du drame, s’impliquait autant que sa femme au sein de la communauté.
Le 2 mars, Jean-Paul Lapierre, 34, s’est lui-même rendu aux autorités de l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu. Lapierre était un ancien pensionnaire de la famille Saint-Onge. L’enquête a rapidement permis de cibler Jean-Paul Lapierre car ce dernier avait réussi, on ne sait trop comment, à obtenir son congé de Saint-Jean-de-Dieu. On a aussi appris qu’il avait déjà séjourné chez les St-Onge.
Lapierre a été acquitté pour cause d’aliénation mental.
En février 1977, Denis St-Onge, le veuf de Marie-Rose et ses enfants ont intenté une poursuite en dommages de 87 500$ contre l’hôpital Louis-Hippolyte Lafontaine et un de ses psychiatres, le Dr Fernand Julien. La plainte stipulait que Denis tenait l’hôpital comme responsable des deux assassinats. La veille du drame, Lapierre aurait demandé d’être interné car il se sentait mal, mais un psychiatre lui avait répondu qu’il n’y avait pas d’admission les fins de semaine. Le lendemain, il commettait le double meurtre.
Comments