1976, 20 juin – Lise Labadie, 17 ans
- 13 avr.
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Homicide par profit commercial – Objet contondant (barre de fer)
Québec, Plaines d’Abraham - ? SC
Serge Robin, 19 ans, 10 ans à l'Institut Pinel.
Le 20 juin 1976, c’est à Québec, sur les Plaines d’Abraham, qu’on a retrouvé le corps de Lise Labadie, 17 ans. La jeune femme habitait alors au 484 rue Hermine, à Québec. On a appris plus tard qu’elle aurait été assassinée à coups de barre de fer.
Quelques jours plus tard, Le Soleil soulignait qu’elle aurait été tuée « par vengeance ». En effet, « La police n’en a pas la certitude, mais elle laisse entendre qu’il était possible que la victime ait eu connaissance de quelques délits attribuables à l’un ou l’autre des trois suspects et que ces derniers aient décidé de la liquider, afin de prévenir qu’elle ne parle, si elle ne l’avait pas déjà fait. »[1] Deux de ces trois suspects avaient cependant été libérés sous caution au moment de la parution de l’article.
En juillet, au moment de l’enquête du coroner, une jeune témoin dont le nom n’a pas été rendu public, a raconté à peu près n’importe quoi afin de protéger son ami, Serge Robin. Mais cela n’a pas empêché le coroner de tenir ce dernier criminellement responsable de la mort de Lise. Au lendemain de cette comparution, il a été officiellement accusé du meurtre. L’un des témoins a ajouté que Robin était venu le voir en lui confiante : « Je viens d’en péter une à frette.! »
Vers la fin août, on a appris qu’un des témoins à charge, Raymond Bissonnette, 22 ans, s’était suicidé en se tirant une balle dans le cœur. Selon les policiers, le jeune homme avait reçu des menaces depuis son témoignage devant le coroner. Robin se serait servi de la voiture de Bissonnette pour emmener Lise Labadie la veille du crime et quand il avait récupéré son véhicule, Bissonnette avait constaté de son cric avait disparu.
En février 1977, au beau milieu de son procès, Serge Robin a décidé d’avouer son crime. On l’a condamné à une peine de 10 ans à l’Institut Pinel.
En mai 1977, Serge Robin a obtenu une peine supplémentaire pour avoir participé à une prise d’otage de trois gardiens de prison survenue à l’automne 1976, à Orsainville. Selon certaines sources, il agissait comme le leader du groupe.
Le 7 août 1979, on croit que Robin aurait pu être impliqué dans le meurtre d’un codétenu. Il en sera toutefois acquitté en juin 1980.
[1] Le Soleil, 29 juin 1976.
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