1976, 27 septembre-27 octobre – Irène Gariépy (Mme Armand Lahaie), 62 ans
- 21 avr.
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Dernière mise à jour : 26 avr.
Homicide commis lors d’un vol – Battue à mort – Objet contondant (marteau)
Grand-Mère, 4e avenue (Mauricie) – 1 SC
Non élucidé.
Au soir du 27 septembre, vers 21h00, Irène Lahaie, propriétaire d’un restaurant dépanneur à Grand-Mère, a été victime d’un vol qualifié au cours duquel elle a été séquestrée et battue. Elle s’occupait d’un dépanneur qui se situait au 415, 4e avenue à Grand-Mère. Grièvement blessée, elle est morte de ses blessure un mois plus tard, le 27 octobre. On croit qu’il y avait un ou deux voleurs impliqués dans ce crime. L’un d’eux l’aurait frappé avec un marteau. Un seul coup à la tête a été suffisant pour lui infliger un traumatisme crânien qui allait lui être fatal.
Après le départ de ses agresseurs, elle a été retrouvée par terre, inconsciente. Un mois plus tard, elle est décédée à la suite de ses blessures.
En terminant son article du 29 octobre 1976, Le Nouvelliste terminait en laissant entendre que la police était sur le point d’arrêter les suspects. Force est d’admettre qu’on sautait trop rapidement aux conclusions.
En mars 1977, au moment où Le Nouvelliste est brièvement revenu sur quelques affaires non résolues, les auteurs du crime n’avaient toujours pas été identifiés. À l’époque, les policiers n’écartaient pas la possibilité que les tueurs aient été les mêmes individus qui avaient attaqué un certain Origène Gamache dans la nuit du 1er octobre 1976. Dans ce dernier cas, la victime était décédée d’une maladie pulmonaire, ce qui n’était pas compatible avec un crime. Tout de même, il s’agissait d’un vol avec violence puisque M. Gamache avait reçu des coups de bâton.
En avril 1977, Le Nouvelliste soulignait que des rumeurs circulaient concernant l’identité des tueurs mais qu’on ne pouvait dévoiler les noms. Toutefois, on a confirmé qu’une personne en particulier avait été interrogée. Par ailleurs, on pensait pouvoir relier le meurtre aux attaques subies par M. Gamache à Saint-Georges-de-Champlain et celle survenue au Gite de La Tuque. En plus de souligner l’existence d’un portrait-robot, on a soulevé un détail intéressant : on soupçonnait que des gens de la place aient fait le coup puisque, vu de l’extérieur, le commerce d’Yvette Gariépy n’avait pas l’air d’un restaurant-dépanneur. Il paraissait d’un immeuble très ordinaire, tout comme c’est encore le cas aujourd’hui.
Dans la parution du 27 décembre 1978 du Le Nouvelliste, le journaliste Claude Héroux écrivait : « Un meurtre vieux de presque trois ans sera élucidé au cours de la première quinzaine du mois de janvier alors que des individus seront appelés à répondre du meurtre de Mme Irène Lahaie, décédée de mort violente à Grand-Mère. »[1] Il a ajouté que l’un des suspects avait 15 ans à l’époque du crime.
Or, il a fallu attendre l’édition du 7 février 2000 pour que Le Nouvelliste revienne sur le dossier, et encore, par l’entremise de Bernard Champoux. Même s’il est clair – en se fiant aux articles de l’époque – que les enquêteurs connaissaient les auteurs de ce meurtre, l’affaire n’a jamais été résolue.
[1] Le Nouvelliste, 27 décembre 1978.
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