1976, 4 août - Louise Mateau, 36 ans
- 18 avr.
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Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Arme blanche - Objet contondant
Beauport, 181, 106e rue – 1 SC
Réal Desrochers, son conjoint de 46 ans, 2 ans moins un jour.
Dès l’automne 1976, Desrochers a accepté de plaider coupable à une accusation d’homicide involontaire. Selon l’avocat de la défense, Me John d’Arcy Asselin, la victime avait reçu deux hommes chez elle, ignorant que son mari était rentré. De plus, il a affirmé que Louise Mateau avait tenté de la tuer par le passé. Desrochers l’a donc poignardé avant de lui fracasser le crâne avec une masse.
En décembre, dans un rapport présentenciel, le juge a appris que « Benjamin d’une famille de 18 enfants, Réal Desrochers a vécu en bons termes avec son épouse jusqu’au moment où il retira une forte somme en abandonnant son emploi et qu’il reçut une maison et de l’argent en héritage. L’épouse, autoritaire, dominatrice et dépensière, commença à travailler comme serveuse, en juin 1976, et c’est alors que le conflit s’aggrava. Elle avait entrepris des procédures en divorce, et au cours du mois de juillet, lors d’une violente dispute, elle avait infligé des blessures à la tête de son mari. »[1]
En janvier 1977, Desrochers a finalement été condamné à 2 ans moins un jour de prison. Le Tribunal a cependant prévu qu’il allait devoir poursuivre certains soins psychiatriques.
[1] Le Soleil, 14 décembre 1976.
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