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1976, 5-6 mai – Collin Manderson, 67 ans

  • 12 avr.
  • 1 min de lecture
Parricide – Arme blanche

Chicoutimi, app.19, Villa-Joie – 1 SC

Thomas Manderson, son fils de 33 ans, acquitté pour aliénation mentale.

C’est dans la résidence Villa Joie pour personnes âgées de la rue Cabot, à Kenogami, que ce drame s’est joué. Thomas Manderson, son fils de 33 ans, a tué son père de plusieurs coups de couteau. Thomas s’était mis dans à l’idée que son père lui mentait constamment. Le soir du meurtre, il y a eu un intense dispute qui l’a poussé à commettre le crime. Son père s’est traîné au sol sur une courte distance avant de succomber, mort au bout de son sang. À l’arrivée des policiers, Thomas était toujours sur place, assis à une table de la cuisine. Quand un policier lui a demandé ce qui s’était passé, le meurtrier a répondu : « Écoute mon vieux, milles ans ne suffiraient pas pour expliquer mon geste. »

Lors du procès, qui s’est tenu à Chicoutimi en décembre 1976, on a entendu le Dr Claude Voisine dire que Thomas était atteint de « folie furieuse » et qu’il avait complètement perdu contact avec la réalité. Le même docteur a aussi admis avoir déjà traité Thomas en 1975 mais qu’il avait dû le laisser sortir le 13 octobre 1975 en raison de la grève qui touchait les institutions hospitalières. Quand il l’a revu par la suite, c’était quatre jours après le meurtre. Finalement, le jury l’a acquitté pour cause d’aliénation mentale. Toutefois, les autorités ont dû l’envoyer en institution psychiatrique, où il devait rester jusqu’à ce que les spécialistes décident qu’il soit « guéri ».

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