1977, 10 juillet – Lise Coutu, 21 ans
- 10 mai
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Homicide sexuel - Strangulation
Montréal / Dépotoir Miron – 2 SC
Pierre Paquette, 28 ans, inconnu de la victime, prison à vie.
Au moment de témoigner à l’enquête du coroner sur la mort de Rolande Martel (Voir 1977, 23 juillet – Rolande Martel, 33 ans), Paquette a confessé un deuxième meurtre, celui de Lise Coutu, disparue depuis le 10 juillet. Au moment de sa disparition, Lise habitait au 5034 rue Mentana, à St-Félix-de-Valois. Or, Paquette avait avoué que la jeune fille, qu’il n’avait jamais vu auparavant, habitait rue Mentana.
Selon les aveux de Paquette, il aurait tué Lise chez elle, en l’étouffant, avant de la mettre dans une boîte de carton pour la transporter dans une ruelle afin d’observer l’arrivée des éboueurs. Ceux-ci auraient embarqué rapidement les boîtes de carton, incluant le corps de Lise Coutu. Devant le coroner, Paquette a reconnue Lise sur une photo. Selon lui, le meurtre est survenu le 12 juillet.
Le corps aurait donc été jeté à la carrière Miron, où on déposait à l’époque plus de 1000 décharges de camion par jour. Contrairement à Rolande Martel, Paquette n’avait pas mutilé le corps de Lise. Elle suivait des cours du soir.
Informé que le corps pouvait se trouver au dépotoir, les policiers ont bien tenté quelques recherches mais le cadavre de Lise Coutu n’a jamais été retrouvé. On doit donc se fier à la parole de Paquette pour cette version de l’histoire. Pour les médias, ce fut l’occasion de se demander si, justement, le dépotoir pouvait cacher d’autres crimes méconnus. En effet, si Paquette n’avait pas parlé de Lise, personne n’aurait jamais rien su.
En décembre 1977, Paquette a été reconnu coupable pour les deux meurtres. Il a aussi avoué qu’il se droguait depuis une dizaine d’années. Dans les deux cas, ses victimes étaient de jeunes femmes qu’il avait rencontré sur la rue Saint-Denis. Quant à Martel, il a dit avoir dû découper son corps à la scie dans sa salle de bain.




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