1977, 13 janvier – Ovila « Pitou » Leblanc, 53 ans
- 2 mai
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Meurtre par vengeance? – Strangulation et arme blanche (2 coups de couteau)
Pointe-Saint-Charles, rue Châteauguay - 1 SC
Jacques Narbonne, son neveu de 23 ans, aucun autre développement connu.
Peu après la découverte du cadavre d’Ovila Leblanc, dans son logement de Pointe-Saint-Charles, les enquêteurs ont interrogé son neveu Jacques Narbonne, 23 ans. Ils l’ont laissé aller parce qu’ils manquaient de preuves. Le 28 janvier, rongé par les remords, Narbonne s’est livré à la police et il est passé aux aveux. Il était sans emploi depuis trois mois. « Tout ce que j’ai fait, a confié Narbonne à La Presse, ça été de me défendre. J’ai été assailli sexuellement par mon oncle et j’ai résisté. » (La Presse, 29 janvier 1977, « Un jeune chômeur se livre spontanément à la police »)
En février 1977, Narbonne était libéré en échange d’une caution de 4 000$. Le juge Ducros a reconnu que ce crime comportait un caractère spécial. « À l’enquête du coroner, en effet, il avait été établi que le prévenu avait agi ainsi après avoir été attaqué sexuellement en pleine nuit, par celui chez qui il était allé chercher asile pour quelques heures. » (La Presse, « Accusé du meurtre de son oncle, Leblanc est libéré sous cautionnement de $4,000 », 19 février 1977)
Le 18 juin 1977, Narbonne a brisé ses conditions de libération sous caution. Il a été arrêté au volant de sa Pontiac 1970 à 2h40. Il avait pourtant promis au juge d’être chez lui durant la nuit. Pour cette faute, il devait donc passer le week-end derrière les barreaux.
Malheureusement, il nous a été impossible d’en apprendre davantage sur la suite du dossier.
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