1977, 20 septembre – Katherine Hawkes, 33 ans
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Homicide sexuel - Battue à mort – Viol
Montréal - ? SC
Non élucidé.
Katherine Hawkes, 33 ans, est sauvagement battue et agressée sexuellement le 20 septembre à Montréal. Vers 19h00, elle grimpe dans un autobus qui la reconduit chez elle, dans la ville de St-Laurent. Le train qu’elle avait l’habitude de prendre était alors en panne. Alors qu’elle passait le long d’un terrain boisé, un homme l’a attaquée à plusieurs coups de poings, principalement à la tête. Peu après, l’agresseur a téléphoné à deux reprises aux autorités pour leur dire où se trouvait le corps. Dans la soirée du 20 septembre, son assassin a dit ceci au téléphone : « Monsieur, voulez-vous prendre note s’il vous plaît que je viens d’attaquer une femme au coin Bois-Franc et Henri-Bourassa, dans le sous-bois du côté nord-ouest. Dépêchez-vous monsieur, j’ai peur pour sa vie ». Malgré cet appel. Katherine fut retrouvé à cet endroit, mais seulement 24 heures plus tard. Des policiers se sont bien rendus sur les lieux, mais en raison de la noirceur n’ont rien vu. Des jeunes ont finalement découvert le corps le lendemain vers 18h30. Elle reposait visage contre terre sur un terrain vacant. « Son soutien-gorge était relevé au-dessus de sa poitrine », pourra-t-on lire dans le Journal de Montréal en 2016. Malheureusement, à l’époque du meurtre, les policiers n’ont pas fait appel au public pour les aider à récolter de l’information.
La police possède donc deux enregistrements de la voix du présumé tueur. Des policiers se rendirent immédiatement sur place mais la noirceur les empêcha de trouver le corps. Vers 18h30 le lendemain, des jeunes firent la triste découverte. Ce n’est qu’un quart de siècle plus tard que la police demanda l’aide du public en diffusant le contenu des bandes sonores.
Le 27 mai 2016, les deux appels du soi-disant meurtrier ont été diffusés publiquement à l’émission Denis Lévesque, sur les ondes de TVA. Le mois suivant, une personne a écrit une lettre à Me Marc Bellemare afin de l’informer qu’il avait reconnu la voix enregistrée 38 ans plus tôt. Il pourrait s’agir d’un homme né en 1946 et qui était déjà décédé. Par ailleurs, gardons à l’esprit qu’une identification vocale ne suffirait probablement pas devant un juge pour faire condamner un accusé.
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