1977, 27 juillet – Claudette Poirier, 15 ans

Claudette Poirier, 15 ans, était de Saint-Charles de Drummondville. Le 27 juillet 1977, elle est disparue en plein jour à l’extrémité du 3ème rang de Saint-Cyrille et du Chemin Hemming, alors qu’elle se baladait en vélo. Sa bicyclette a d’ailleurs été retrouvée dans le fossé, à quelques centaines de pieds du centre des recherches. Claudette venait de terminer ses études secondaires à l’école Jeanne-Mance de Drummondville. Au moment de sa mort, elle habitait rue Monfette à Drummondville-Nord, au sein d’une famille nombreuse. Selon certaines informations recueillis par les policiers, elle aurait pu être enlevée et assassinée. Dès le 3 août 1977, des recherches ont été organisées dans la région où on l’avait vu pour la dernière fois. Des propriétaires de VTT ont aussi participé aux recherches, qui ont duré plusieurs jours. Des plongeurs ont fouillé les lacs et des pilotes d’avion ont survolé le secteur. Après la découverte du vélo de Claudette, la SQ a pris en charge les opérations. Puis, peu de temps après, le le dossier a été mis de côté. L'enquête stagnait.

Le 22 octobre 1986, La Tribune annonçait que des ossements retrouvés à Saint-Lucien étaient probablement ceux de Claudette Poirier. Les os avaient été découvert un peu plus tôt aux limites d’un centre de villégiature portant le nom de La Réserve. D'après la disposition des os, le corps avait reposé sur le dos. C'est un chasseur qui a fait la découverte, par hasard. Toutefois, les ossements ne présentaient aucune marque de violence. En fait, la bicyclette a été retrouvé à environ 3 milles de la maison de ses parents.

Le 11 mars 1987, La Tribune était en mesure de confirmer que les ossements retrouvés étaient bien ceux de Claudette Poirier. Le 21 mai 1987, la SQ assurait la population qu’elle poursuivait son enquête. Toutefois, on semblait traiter l’affaire comme une enquête de disparition. Par contre, on a souligné que les enquêteurs étaient convaincus qu’elle n’était pas morte de cause naturelle.

Au moment d’écrire ces lignes, le dossier de Claudette Poirier n’est pas publié parmi les affaires non résolues que présente le site de la SQ. En effet, l’homicide n’a pas été prouvé et c’est pourquoi le DHQ ne peut le compter officiellement parmi les homicides.