Adeline Pratt, 44 ans
- 27 juil.
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Au matin du 1er mars 1901, vers 7h30, Georges Maynard s’est présenté chez son beau-père, M. Pratt, pour lui annoncer que sa fille venait d’être assassinée. En accompagnant son gendre jusqu’à la scène de crime, au numéro 2 de la Ruelle Desjardins, à Montréal, le père de la victime a trouvé sa fille étendue sur le plancher. Adeline Pratt, 44 ans, baignait dans son sang. M. Pratt a alerté le coroner, qui à son tour a transmis la nouvelle au chef Carpenter de la police de Montréal. La victime portait plusieurs blessures, dont une large entaille à la cuisse droite qui avait atteint l’os. Selon les journaux de l'époque, on croyait que c'était cette blessure qui lui avait été fatale puisque l'artère fémorale avait été atteinte.
en revanche, sa figure était intacte. Maynard a ensuite raconté aux policiers qu’il avait découvert le corps de sa femme vers 3h00 de la nuit et que, comme il ne pouvait rien faire à cette heure-là, il était allé se recoucher. Il avait ensuite dormi comme un bébé jusqu'à 7h00. On l’a d’ailleurs confronté au cadavre de sa femme mais il est demeuré impassible. Selon La Patrie, l’arme du crime était une hache et après son arrestation Maynard a refusé la nourriture que lui apportait les policiers dans sa cellule. Selon les voisins, le couple connaissait une vie tumultueuse alors que les proches de la victime ont eu une version contradictoire selon laquelle les deux époux s'entendaient à merveille.
Quelques jours plus tard, le coroner McMahon a créé tout un coup de théâtre en écartant toute responsabilité de la part du mari. En effet, La Presse a annoncé que la victime serait morte d’un choc nerveux et qu’ensuite des chiens l’auraient dévoré. Bien que cette conclusion soit parmi les plus étranges que nous ayons rencontré au cours de nos recherches, le DHQ se doit de rejeter ce dossier.




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