1977, 9 janvier – Merle Hernandez, 24 ans
- 2 mai
- 2 min de lecture
Homicide domestique par un conjoint suicidaire – Strangulation manuelle – mise en scène
Montréal, 2145 rue Beaconsfield – 1SC
Wayne Hernandez, son conjoint de 31 ans race noire originaire de Trinidad, aucun autre développement connu.
Le 7 janvier, Wayne Hernandez se présente chez sa femme, au 2145 rue Beaconsfield à Montréal, avec un sac de victuailles dans le but de la convaincre de reprendre la vie commune avec elle. Il attend vainement son retour mais revient le lendemain avec l’intention d’aller consulter un prêtre pour aider leur couple, mais sa femme refuse. C’est au moment de partir que le drame aurait éclaté. « Hernandez a raconté qu’il s’était approché d’elle pour l’embrasser mais qu’elle l’avait repoussé. C’est alors qu’il l’a saisie par le cou avec son bras et a serré jusqu’à ce que la mort s’ensuive. L’homme, prenant conscience de son geste, coucha sa femme dans son lit en la couvrant, s’arrangea pour se procurer des somnifères avec l’intention de se suicider et confesse ni plus ni moins son crime y précisant aussi qu’il « ne voulait pas que cela finisse comme ça » et « je veux être enterré avec elle à Trinidad. » Une fois les effets des somnifères passés, il a voulu se jeter devant le métro mais celui-ci était fermé. Wayne est finalement retourné chez lui, où il a été arrêté par les policiers, au lendemain de son crime. C’est la seule amie de Merle à Montréal, Eleanor Strachan, qui avait contacté la police entre-temps. Le couple était marié depuis peu.[1]
Hernandez a été trouvé criminellement responsable de la mort de sa femme devant le coroner Maurice Laniel. On ignore ensuite ce qu’il est devenu.
[1] Georges Lamon, « Hernandez responsable de la mort de sa femme », La Presse, 18 janvier 1977, Revues et journaux québécois, Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Comments