1978, 31 mars-14 mai – Rita Gagnon, 45 ans
- 24 juin
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Homicide domestique par un conjoint non suicidaire – Strangulation – Mise en scène
Charlesbourg, 5655 première avenue/Beauport – 2 SC
Robert Patin, son conjoint de 33 ans, 7 ans de prison.
Lors de l’enquête du coroner, Robert Patin, d’originaire française, a d’abord expliqué avoir voulu cacher le corps de sa victime en faisant croire à sa disparition pour éviter que les enfants de Rita apprennent la vérité. Ce serait donc pour cette raison qu’on a découvert le corps seulement le 14 mai, en bordure du fleuve Saint-Laurent, près de Beauport. Selon les analyses, le corps était ligoté et dans un état de putréfaction avancé. C'est d’ailleurs d’après les indications de Patin que les policiers ont pu retrouver la dépouille.
Patin a aussi expliqué au coroner avoir rencontré Rita via une agence de rencontre. Or, dès les premiers échanges par courrier elle se serait elle-même décrite comme une jolie suédoise de 30 ans. Peu avant le drame, le couple s’était séparé durant une période de deux semaines. “Le 31 mars, à l’heure du souper, le fils de M. Patin se serait mal conduit et Mme Gagnon aurait voulu que le père lui administre une fessée. L’incident prit des proportions insoupçonnés [sic] au cours de la soirée et les conjoints décidèrent de se quitter en bons termes. Avant de partir, Mme Gagnon, toujours selon le récit fait au coroner, a donné une gifle à M. Patin. Ce dernier la saisit à la gorge pour l’étendre sur le lit et la maîtriser. Il réalisa que le corps de Rita Gagnon était sans vie. Il noua une ceinture autour du cou de la victime et la dissimula deux ou trois jours sous son lit.”[1]
En décembre 1978, Patin a été condamné à 7 ans de prison. Le juge a recommandé à ce qu’il purge sa peine dans la région de Montréal, où habitaient son ex-femme et ses enfants.
[1] Le Soleil, 8 juillet 1878.
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