1981, 24 juin – Serge Desmarais, 28 ans; Bruno Michaud, 23 ans; et Manon Laprise, 19 ans
- 21 nov. 2024
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Dernière mise à jour : 25 nov. 2024
Drogue – Arme à feu – Erreur sur la personne/Dommages collatéraux
Montréal, 2627 rue Théodore – 1 SC
Non élucidé. Maurice Limoges, 24 ans, prison à vie; acquitté à son 2e procès.
Dans la nuit du 23 au 24 juin 1981, lors de la Fête de la Saint-Jean-Baptiste, un homme armé a fait irruption dans la cour intérieure d’un complexe à logements situé dans l’est de Montréal, où plus de 200 fêtards s’étaient rassemblés. Plusieurs témoins ont entendu des coups de feu. Cependant, tous ont cru à des feux d’artifice. Au total, six personnes ont été atteintes, dont trois sont mortes et trois autres blessés, dont un grièvement.
Les trois victimes étaient Serge Desmarais, 28 ans, Bruno Michaud, 23 ans, et Manon Laprise, 19 ans. Selon le SPCUM, seuls Desmarais et Michaud, déjà connus du milieu policier et ayant des antécédents judiciaires, étaient ciblés par le tireur. La police croit qu’il pourrait s’agir d’un règlement de compte lié à la drogue. Par conséquent, Manon Laprise fut une victime collatérale.
En septembre 1981, un homme a été arrêté en lien avec le triple meurtre de la Saint-Jean-Baptiste. Il s’agissait de Maurice Limoges, 24 ans. Limoges a fait face à trois chefs d’accusation pour meurtre au premier degré, ce qui lui a valu une sentence de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Après avoir essuyé un refus de la Cour d’appel, il s’est adressé à la Cour Suprême, qui lui a accordé la tenue d’un nouveau procès.
En 1987, lors de son deuxième procès, la défense a présenté un alibi qui avait été rejeté lors du premier procès. Ainsi, Maurice Limoges a été acquitté. Il a d’ailleurs toujours plaidé son innocence en répétant « Je n’ai jamais tué personne ».







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