Homicide sexuel – Arme blanche – Séquestration – Viol
Outremont, rue Laurier, boutique Haarlem - ? SC
Agostino Ferreira, perpétuité, déclaré délinquent dangereux.
Le 13 mars 1990, c’est dans le sous-sol de la boutique pour dames Haarlem qu’on a retrouvé les corps de Danielle Laplante, 24 ans, et de Claire Samson, 34 ans. Les deux victimes travaillaient pour le commerce où elles ont été retrouvées et les premiers compte rendu ont spécifié qu’elles avaient été assassinées sur place. « Les deux employées avaient été poignardées à l’abdomen et à la poitrine à plusieurs reprises, entre 18h et 20h. Elles avaient été ligotées et bâillonnées. La police croit que la plus jeune avait été agressée sexuellement, puisqu’elle était partiellement dévêtue. [...] la clé était sur la serrure, ce qui donne à penser que le ou les suspects étaient connus d’une des vendeuses, qui aurait consenti à ouvrir après l’heure de fermeture. »[1]
Il s’est écoulé quelques années au cours desquelles ont a considéré ce dossier comme une affaire non résolue. En 1995, cependant, un dénommé Agostino Ferreira a été reconnu coupable du viol de 7 femmes. Il a lui-même expliqué que l’agression sexuelle était pour lui la seule façon de s’exprimer sexuellement. « C’était plus facile de commettre ces crimes que d’avoir des relations normales avec une femme », a lui-même avoué Ferreira.[2]
En mai 1996, Ferreira a plaidé coupable pour les meurtres de Claire Samson et Danielle Laplante. Ainsi, on a compris qu’en 1990 il s’était présenté à l’heure de fermeture. À l’intérieur, il avait attaché les mains de Samson avant de violer Laplante et de finalement poignarder les deux femmes. Or, Laplante en était à sa première journée de travail à la boutique.
Ferreira a aussi été reconnu coupable de plusieurs crimes à caractère sexuel commis entre 1989 et 1991, en plus d’être classé criminel dangereux. Le 29 août 2005, une émission de la série Un tueur en série, diffusée sur Canal D, a mis en vedette le violeur en série qui s’est aussi fait tueur d’au moins deux jeunes femmes.[3]
Le 13 juin 2016, il a pris une femme en otage au pénitencier La Macaza. Deux ans plus tard, on lui a diagnostiqué un désordre mental de type bipolaire schizo-affectif.
[1] La Voix de l’Est, 15 mars 1990.
[3] Nous tenons à préciser que, malgré l’utilisation de l’expression tueur en série en lien avec Ferreira ou d’aoutes personnages du genre, il faut officiellement au moins trois meurtres en des périodes de temps séparés pour parler de tueurs en série.
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