1990, 17 juillet – Yvette Martin-Chouinard, 70 ans
- 11 mars
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Homicide situationnel envers une personne âgée – Objet contondant (bâton de baseball)
Joliette, 105 rue Saint-Pierre-Nord, Pavillon Félicien-Lasalle – 1 SC
Stéphane Pratte, 22 ans, perpétuité.
Le 17 juillet 1990, c’est dans son appartement à prix modique de Joliette qu’Yvette Martin-Chouinard, une femme de 70 ans, a été battue à mort à coups de bâton de baseball. Deux jeunes hommes de 21 et 22 ans ont rapidement été arrêtés et c’est ainsi que les médias ont pu mentionner que le mobile du crime était probablement le vol de bijoux. Au moment de son arrestation, l’un d’eux était en possessions de coffrets de bijoux ayant appartenu à la victime.
Deux jours plus tard, Stéphane Pratte, 22 ans, était accusé du meurtre de la vieille dame et toute possibilité de cautionnement lui a été refusé. Suites aux procédures judiciaires entreprises contre lui, il a été condamné à perpétuité.
En janvier 2001, Stéphane Pratte s’est évadé du pénitencier de Rivière-des-Prairies pour commettre un hold-up. Devant la juge Nicole Gibeault, il a affirmé s’être évadé pour aller voir sa future femme. Quand la juge a mentionné le meurtre qu’il avait commis en 1990, il a répondu : « Mais c’était lors d’une introduction par effraction », a-t-il avec désinvolture.[1] Tout cela a eu pour effet d’ajouter deux années de plus à sa peine de perpétuité.
[1] La Presse, 24 janvier 2001.
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