Meurtre en lien avec la drogue? – Arme à feu (pistolet 9mm)
Drummondville, Saint-Nicéphore, 2547 boulevard Mercure – 1 SC
Non élucidé.
Le 18 février 1990, à Saint-Nicéphore, Jacques Sévigny, 32 ans, et Francine Noël[1], 33 ans, rentraient d’une fête à laquelle avaient assistés une centaine de personnes. La fête s’était déroulée à la taverne Le Faubourg 139. Vers 4h00 de la nuit, on a retrouvé leurs corps dans leur voiture, qui était immobilisée au milieu de la chaussée en face du 2547 boulevard Mercure. Francine gisait derrière le volant. En raison d’une défectuosité de la portière côté passager, Jacques avait pris place à l’arrière du véhicule. C’est là qu’on l’a retrouvé.
En parlant du ou des tireurs, un policier a dit qu’ils « ne voulaient pas manquer leur coup ». Pierre Bergeron, 64 ans, a raconté avoir entendu plusieurs détonations avant de remarquer la présence du véhicule dans la rue. Selon André Cédilot, de La Presse, l’arme utilisée pour le double meurtre serait un pistolet de calibre 9mm. « De toute évidence, Sévigny était la personne visée », a souligné Cédilot. Francine, qui travaillait comme chef-cuisinier dans un restaurant, aurait été éliminée pour éviter un témoin gênant. Sévigny était rembourreur, cueilleur de pommes l’été et vendait aussi des cahiers à colorier pour la campagne Enfant Soleil. Une quinzaine de douilles ont été retrouvées sur les lieux. « On est toutefois unanime sur un point : Sévigny devenait parfois agressif quand il était en boisson. »[2]
Selon une source, des accusations de trafic de drogue avaient été déposées contre le couple Noël-Sévigny, deux jours avant leur exécution.
[1] Francine laissait dans le deuil deux filles, une de 14 ans et l’autre de 11 ans.
[2] « Personne ne s’explique encore le double meurtre de Saint-Nicéphore », André Cédilot, La Presse, 20 février 1990.
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