Homicide argumentatif – Arme blanche
Saint-Basile-le-Grand, rivière Richelieu - ? SC
Yves Lamontagne, 25 ans; et Louis Fortier, 27 ans; Jean-Pierre Biron, 18 ans, 3 mois de prison.
Le 24 mars 1990, c’est sur la rive de la rivière Richelieu, à la hauteur de la rue Robert à Saint-Basile-le-Grand, qu’on a retrouvé le corps de Jonathan Couture, un adolescent de 16 ans. On lui avait donné un coup de couteau à la gorge suite à une querelle qui l’a opposée à Yves Lamontagne et deux autres jeunes, Louis Fortier et Jean-Pierre Biron. Il semblerait que Lamontagne et Couture se disputaient pour le cœur de la même fille. Toutefois, l’autopsie a déterminé que la mort de Couture n’était pas attribuable à la blessure qu’il portait à la gorge, mais plutôt à la noyade.
Biron a été le premier à plaider coupable à une accusation de complicité et il a été condamné à 3 mois de prison et une centaine d’heures de travaux communautaires, en plus d’une période de probation de 2 ans.
Le procès de Lamontagne s’est ouvert en novembre 1990. La défense a plaidé que son client était en état d’ivresse au moment des faits, mais le jury n’a pas mordu à cet hameçon. On a aussi compris que Couture faisait mauvaise réputation à Lamontagne parce qu’il s’intéressait à sa petite amie, ce qui aurait mis le jeune homme en colère. Finalement, Lamontagne été condamné à la prison à vie.
Étrangement, dès le début de l’affaire, en mars 1990, La Presse était convaincue qu’il s’agissait d’une affaire de drogue. Selon cette source, qui citait elle-même la SQ, Couture aurait été tué « pour avoir voulu arrondir ses fins de mois en faisant le commerce de la drogue. »[1]
[1] La Presse, 29 mars 1990.
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