Homicide sexuel envers une personne âgée - Battue à mort – Strangulation
Montréal, 6925 ouest, rue Sherbeooke – 1 SC
Michel Dermers, son concierge de 35 ans, perpétuité sans possibilité de libération avant 15 ans.
Le 27 août 1990, c’est dans son appartement de Montréal que Léonie Hanscom-Dubé, 72 ans, a été battue et étranglée. Deux jours plus tard, les policiers ont retrouvé le suspect, Michel Demers, alors qu’il avait été admis à l’hôpital. Il était entré dans l’appartement de la vieille dame avec la motivation de l’agresser sexuellement. Il habitait d’ailleurs sur le même pallier que la victime. Il a aussitôt été accusé de meurtre devant le juge Jean-Paul Dansereau.
En mars 1991, Demers a finalement avoué son crime. Il s’est d’ailleurs exprimé en disant : “Tout ce que j’ai à dire, c’est que je regrette profondément ce que j’ai fait... Maintenant, il y a une fissure dans ma mémoire que je pourrai jamais effacer.”[1] Il a donc plaidé coupable à une accusation réduite de meurtre au deuxième degré (non prémédité). Il a aussitôt été condamné à perpétuité. Normalement, un meurtre accompagné d’une agression sexuelle équivaut à un minimum de 25 ans de prison, mais on lui a quand même accordé la possibilité d’une libération après 15 ans. La défense a mis en preuve que son client n’avait aucun antécédent de violence et qu’il menait une vie plutôt rangée avant de commettre ce crime.
[1] La Presse, 9 mars 1991.
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