Homicide à motif indéterminé – Objet contondant
Laval-des-Rapides, stationnement de la Caisse populaire – 2 SC
Non élucidé.
Le 29 septembre 1991, vers 9h15, on a retrouvé le corps de Suzanne Grondin, 21 ans, sur le terrain de stationnement de la Caisse populaire à Laval-des-Rapides. Suzanne était mère monoparentale d’un enfant âgé de 9 mois. Elle ne portait sur elle aucune pièce d’identité, si bien que c’est par ses empreintes digitales que la police a pu l’identifier. Selon La Presse, « la jeune femme avait de toute évidence été sauvagement frappée à la tête à l’aide d’un objet contondant et lourd […] ». On croit que la mort remontait à cinq ou six heures.
Selon les enquêteurs, la jeune femme aurait été tuée dans un lieu différent de celui de la découverte, ce qui implique donc deux scènes de crime. Selon l’autopsie, c’est avec une barre de fer que l’assassin se serait acharné sur elle en la frappant principalement au visage. Suzanne habitait l’appartement 426 de l’immeuble du 10720 rue Lajeunesse, dans le nord de Montréal. Vivant surtout d’aide social, elle avait déjà été arrêté pour des délits relatifs à de la fraude dans la région de Québec et Laval. « Suzanne Grondin qui, selon une rumeur que les policiers n’ont pu confirmer ou infirmer, aurait pu se livrer à la prostitution pour arrondir ses fins de mois, aurait été vue vivante pour la dernière fois aux petites heures du matin, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la région de Laval ».
Des témoins ont affirmé l’avoir vu faire de l’auto-stop.[1]
[1] Marcel Laroche, « Le meurtre d’une mère-célibataire de 21 ans demeure une énigme complète », La Presse, 3 octobre 1991.
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